LE JARDIN QUI N’EXISTE PAS

LE JARDIN QUI N’EXISTE PAS

Exposition du 31 mai au 22 juin

LE JARDIN QUI N’EXISTE PAS

2005, de Danielle Vallet Kleiner
film S8, vidéo coul, sonore, master DV transf. en Béta num, 106’

Projection simultanée de trois films sur un même plan, qui, alternant apparition et disparition d’images tirées du réel, de textes (intervalles rendus visibles en trois langues différentes), expérimente une nouvelle dynamique de la mémoire et de l ’histoire (à travers trois pays qui évoquent passé, présent et futur) et renouvelle la même problématique du temps que son film précédent : Escape from New York .

En parallèle de l’exposition, Danielle Vallet Kleiner

Présentation publique :

par Catherine David et Philippe Alain Michaud au Centre Georges Pompidou, Paris, 2006/ Festival International du Film, Vladivostok, 2008.

Citations biblio du « jardin qui n’existe pas » à lire sur le site :
http://www.daniellevalletkleiner.com/Le-jardin-qui-n-existe-pas
Raymond Bellour : “ Images Contemporaines” Ed. Aléas Cinéma, 2009
Raymond Bellour: « La querelle des dispositifs » Ed. POL, 2012


Le travail de Danielle Vallet Kleiner se situe au centre de cette réflexion où l’image est l’origine d’un processus infini, non pas d’une articulation ou d’une construction mais d’un dépliement de différents espaces -temps déjà suggérés par les matériaux utilisés.
De l’argentique (feuilles d’argent, photographie, cinéma) au numérique (montage virtuel et sons composés électroniquement), en passant par l’analogique (vidéo et dispositif lui-même analogique en ce qu’il met en relation différents espaces-temps) établissant d’autre part dans un dispositif commun à l’œuvre la disparition du sujet et la simultanéité entre le réel et sa représentation, son travail se situe au croisement du réel et du virtuel : il n’est qu’un moyen critique visant à redéfinir la position de l’artiste entre présence et non présence, la limite entre fiction et réalité.