Bandits-Mages vous invite à sept séances de cinéma IMAGES & VOIX DU SUD, programmées, composées et présentées par Olivier Hadouchi, chercheur & programmateur indépendant, docteur en études cinématographiques.
« Pour mieux chanter et documenter le monde avec de l’audace, de l’expressivité et de l’inventivité. »
jeudi 21 février à partir de 19h00
Haïdouc – Bandits-Mages Antre Peaux / 24-26 route de la chapelle 18000 Bourges
Tarif : Libre participation
19H00 · 1ÈRE SÉANCE
Kateb Yacine Poète en trois langues, de Stéphane Gatti, France, 2001, 55 mn
En présence de Stéphane Gatti (sous réserve)
« Le vrai poète, même dans un courant progressiste, doit manifester ses désaccords. S’il ne s’exprime pas pleinement, il étouffe. Telle est sa fonction. Il fait sa révolution à l’intérieur de la révolution politique ; il est, au sein de la perturbation, l’éternel perturbateur. Son drame, c’est d’être mis au service d’une lutte révolutionnaire, lui qui ne peut ni ne doit composer avec les apparences d’un jour. Le poète, c’est la révolution à l’état nu, le mouvement même de la vie dans une incessante explosion. » (Kateb Yacine).
Un émouvant portrait de Kateb Yacine par Stéphane Gatti, qui prend le temps de donner la parole au grand dramaturge, poète et romancier algérien, ayant gardé jusqu’au bout son regard critique.
21H00 · 2ÈME SÉANCE
Jean Genet, un captif amoureux, portrait d’un poète combattant, de Michèle Collery, France, 2016, 1h14 mn
En présence de Michèle Collery, la réalisatrice, et de Marguerite Vappereau (maître de conférences, spécialiste des rapports entre Genet et le cinéma)
« Septembre 1982, Jean Genet découvre les massacres des camps palestiniens de Sabra et Chatila. Sous le choc, il rédige « Quatre heures à Chatila » qui le ramène à l’écriture après 20 ans de silence littéraire. Il poursuit avec « Un captif amoureux », recueil de souvenirs où il évoque ses combats auprès des Black Panthers et des feddayin. Entrelacé d’entretiens, d’extraits de film, d’images d’archives, de lectures, le film retrace ce parcours poétique et politique de l’écrivain, depuis les années 70 jusqu’à sa mort en 1986. » (Michèle Collery)
L’ensemble du programme est consultable ici