« ORGANISER LE CHAOS #…: BANDITS-MAGES » … // Véronique HUBERT Inauguration de l’Antre-peaux
A l’occasion de l’inauguration de la Friche l’Antre-Peaux, le 29 septembre 2018, Bandits-Mages invite l’artiste Véronique HUBERT, et nous propose un mix-performance qui mêle cinéma-musique-dialogues durant la projection des modules « ORGANISER LE CHAOS #…: BANDITS-MAGES » réalisés lors de sa résidence à Bourges début juillet.
Véronique HUBERT nous invite à un mix festif performatif qui mêle des images de films en tous genres, où la chorégraphie et les combats asiatiques se répondent, ainsi que des rythmes, sons, des extraits de bandes originales. La violence et l’absurdité des corps pensants, s’emmêlent sans se priver d’humour dans un direct festif : l’image, le mouvement des femmes réactives et des individus opprimés ou en en marge, présents au cinéma, dans la danse et dans l’art, rythment cette série d’épisodes.
Bon bal et frottons nous les un-es aux autres dans nos différentes danses !
Découvrir le mix Utopia fait son cinéma :
La Carte blanche « CORRESPONDANCES #2 » est une continuation logique de ce travail dans la mise en commun des (re)sources et des énergies, l’occasion pour Véronique HUBERT d’inviter deux artistes Fanny ADLER et CHARDON, avec qui elle l’a l’habitude de travailler depuis de nombreuses années, et d’investir à nouveau dans une soirée aux multiples « happenings artistiques
Plus que jamais il semble important d’activer les pensées bruyantes des corps créateurs endurants faces aux oppressions grimpantes et brutales. Véronique HUBERT décide de réunir ces artistes en leur donnant une entière liberté dans ce lieu fort, la Friche l’Antre-Peaux à Bourges.
Ce qui les réunit : leurs correspondances de qualités dans leurs postures et leurs traductions artistiques d’un certain contexte commun, d’une existence contemporaine. Leur énergie, leur générosité et leur endurance, toutes générations confondues. Les artistes envahiront l’espace de la Friche l’Antre-Peaux dans un croisement d’actions performatives, de concerts, d’installations, et pour finir, par un mix festif défoulatoire.
Certaines propositions auront lieu à une heure précise selon un programme défini, d’autres se dérouleront tout au long de la soirée, dispersées dans les espaces multiples de ce lieu généreux.
Souhaitons nous un moment inédit fort et une belle correspondance avec les visiteurs qui viendront découvrir cette multitude créatrice.
Véronique HUBERT plasticienne travaille sur Paris, en banlieue et ailleurs.
Elle met en scène des personnages fictifs depuis 1996, comme la fée UTOPIA que l’on retrouve dans des dessins, des photographies, des éditions web, des installations ou des vidéos et qui sont diffusés dans divers lieux publics : galeries, centres d’art, centres chorégraphiques, festivals, cinémas… La polymorphie de sa recherche se fonde aussi sur la complicité avec d’autres artistes, son entourage voire avec les publics : Elle peut proposer de collectionner des portraits flous aux objets nets (DERRIÈRE), ainsi que des lectures courtes filmées (UNE PAGE), le tout mis en lignes sur son site web et/ou exposé régulièrement. Par ailleurs « Parce que la cohérence de mon travail réclame de faire entrer les « autres cerveaux » dans le jeu, j’organise depuis 1996 des évènements d’actions artistiques dans divers lieux muséaux ou festifs.Y ont participé un nombre conséquent d’artistes, d’écrivains-nes, d’auteur-es depuis 1996. » Ces évènements nommés « Lectures ? », « Pretext » ou plus récemment « CORRESPONDANCES » mêlent sans hiérarchie dictée les actions et créations. Des lieux fédérateurs comme Beaubourg, le Batofar ou la STATION Gare des Mines ont accueilli ces organisations ponctuelles riches en propositions plurielles.
En 2015 elle crée avec Frédéric Héritier, Alain Bernardini, Valérie Jouve, Roberto Martinez et Véronique Boudier l’association LE NOYAU. Ce collectif artistique a pour but la production, la diffusion, l’édition et la promotion d’événements artistiques ainsi que la vente des œuvres auprès du public collectionneur, ceci entièrement géré par les artistes eux-mêmes.
Toutes les informations sont disponibles sur le site : veroniquehubert.com ou le-noyau.net
CHARDON : VINCENT MADAME // FRANÇOIS JACOB // NICOLAS GILLAIZEAU
« Faire sonner l’héritage post-punk, se distinguer par des textes en français -engrenages poétiques et fulgurances rock-, faire s’envoler une plume musicale, romantique et acide, se couvrir d’un manteau électrique piqué d’onirisme, de mots crus (parfois cruels), mensonges, secrets délivrés. Se marier sous une pluie électronique à coups de guitares en pièces montées, synthétiseurs, BAR et cymbales virtuelles…CHARDON, Trio électro-rock parisien, s’est décidé à être un peu tout cela à la fois ; des mots sincères et des musiques gagnant du terrain pour des concerts en sueur et des soirées un poil décalées… »
https://www.facebook.com/chardon.legroupe/
http://chardon-band.tumblr.com
https://chardonmusic.bandcamp.com/releases
Fanny ADLER
Fanny Adler a longtemps filmé, mis en scène son intimité. Avec des moyens d’une extrême simplicité, tout en douceur, lenteur, banalité de ce qui donné à voir, elle disait le désir, l’autre, la famille, la mort, la joie autour d’elle, autour de nous.
Des fictions à partir de rien qui suscitaient le trouble, installaient la dilution, la nonchalance, la nostalgie, du suspens.
Quelques indices pour provoquer des envolées, du flottement.
Des visions, des temps étirés, un mode de construction des images du rêve, montrer tout en cachant comme une façon de tamiser le réel.
Depuis 2007, elle collabore au travail de Vincent Madame, performer et musicien, prêtant sa voix aux relectures d’oeuvres littéraires emblématiques de la marge et du désir, lectures musicales en duo et expérimentations sonores et vocales.
Revenant à ces premières amours après, elle mène en parallèle un travail photographique.
Via l’argentique, le noir et blanc et le polaroïd, elle improvise des natures mortes au hasard de ses marches, fixe des paysages au crépuscule, arpente des campagnes austères et mystérieuses.
Elle guette le clair-obscur des grottes et des abris, les dernières lueurs de la journée qui redessinent les objets, les chemins et les bêtes, juste avant le coucher du soleil.
Fanny Adler use de stratagèmes pour métamorphoser le jour en nuit, le quotidien en rituel magique.
Pour plus d’infos contactez Olivia EARLE au +33 (0)2 48 50 42 47